Chers Consœurs, Chers Confrères Chers amis,
Nous fêtons cette année de nombreux jubilaires. Je vais commencer par notre consœur Marietta WALRAVENS, pédiatre, qui a 70 ans de diplôme et que nous prions d’accepter ce petit hommage floral.
Ensuite, également présents parmi nous, et que nous félicitons chaleureusement les confrères Jacques BROCHIER, chirurgien, et Paul LIEVENS, psychiatre, qui ont 65 ans de diplôme ainsi que le confrère Émile DE BACKER, urologue, qui a 60 ans de diplôme.
Intervention du Docteur Paul Lievens
Je voudrais vous dire quelques mots en tant que psychiatre. La psychiatrie n’est pas une spécialité comme les autres qui sont des « logos » (des savoirs) neurologie, cardiologie, etc. Font exception la psychiatrie et la pédiatrie. Le « iatros » veut dire traitement médical. La psychiatrie comme la pédiatrie est une médecine qui s’occupe de la personne, elle est holistique.
Un petit conte qui caractérise bien ce qu’est le médecin. Un savant qui méditait au bord de la mer dans une des îles de la Malaisie voit un jour au loin courir quelqu’un en va et vient vers la mer. Intrigué il s’approche et il voit que c’est un jeune homme qui ramasse quelque chose qu’il allait jeter à la mer. ‘Que faites-vous ?’ Le jeune homme de répondre ‘Je remets les étoiles de mer à l’océan. Comme elles ont manqué la marée descendante, elles mourront si je ne les remets pas à la mer.’ Le sage fit alors observer gentiment que son action n’aurait aucune influence significative sur le destin de toutes les étoiles de la mer de la côte. Après avoir écouté avec respect, le jeune homme se pencha de nouveau et saisit une étoile de mer qu’il alla lancer dans l’océan. En revenant il déclara au sage ‘Vous avez peut-être raison mais pour celle que je viens de remettre à l’eau, ça change tout !’ Le lendemain le sage se leva et alla retrouver le jeune homme pour l’aider à remettre les étoiles de mer dans l’océan. Notre profession nous a amené à faire de même.
Quelques réflexions
-‘’ Heureux soient les fêlés, car ils laissent passer la lumière.’’ (Michel Audiard)
– ‘’Chercher à comprendre, c’est commencer à désobéir.‘’ (J-M Wyl)
– ‘’Le meilleur moment dans l’amour, c’est quand on monte l’escalier.’’ (Georges Clémenceau)
– ‘’Quand un homme et une femme se marient, ils ne forment qu’un. Il s’agit de savoir lequel.’’ (Francis Blanche)
Prière écrite par une religieuse anglaise du XIIe s. et trouvé dans une cathédrale de Canterbury.
« Seigneur, tu sais mieux que moi que je vieillis et qu’un jour je ferai partie des vieux. Garde-moi de cette fatale habitude de croire que je dois dire quelque chose à propos de tout et en toutes occasions. Débarrasse-moi du désir obsédant de mettre en ordre les affaires des autres. Rends-moi réfléchie, mais non maussade, serviable, mais non autoritaire.
Je n’ose pas te réclamer une meilleure mémoire, mais donne-moi une humilité grandissante et moins d’outrecuidance lorsque ma mémoire se heurte à celle des autres. Apprends-moi la glorieuse leçon qu’il peut m’arriver de me tromper.
Je n’ai pas tellement envie de sainteté, certains saints sont si difficiles à vivre. Mais une vieille personne amère est assurément l’une des inventions suprêmesdudiable. Rends-moi capable de voir ce qu’il y a de bon là où on ne l’attendait pas et de reconnaitre les talents chez des gens où on n’en voyait pas. Et donne-moi la grâce pour le leur dire. Amen.
Ensuite nos jubilaires qui fêtent cette année leurs 50 ans de diplôme et que nous tenons à féliciter individuellement.
Jacques CLAIRBOIS
Chirurgien orthopédiste et 125e président du Club Médical de Bruxelles, Jacques Clairbois, né à Braine-le-Comte, après avoir participé au cours de ses études à des recherches expérimentales au Laboratoire du sommeil des Cliniques universitaires Saint-Raphaël et après avoir été, au cours de ses stages, responsable pendant deux mois, en 1967, d’un service de médecine interne à l’hôpital Sainte-Eugénie à Aim El Hammam (Michelet) en Algérie, est diplômé de l’Université catholique de Louvain avec distinction en 1968.
De 1971 à 1973, il s’oriente vers l’orthopédie au cours d’un assistanat dans le service du Docteur Marcel Saussez à la Clinique Sainte-Anne et à l’Institut Médico-chirurgical des Petites Abeilles à Vlezembeek où il conservera une activité pendant une dizaine d’année. Nommé adjoint au service d’orthopédie-traumatologie de la clinique Sainte-Anne-Saint-Rémi à partir de 1973 il en devient le chef de service en 2006. Il met un terme à ses activités chirurgicales au premier janvier 2019.
Il est marié à Marie-Cécile Wittmann, kinésithérapeute, et père de quatre enfants dont un, Laurent, a suivi les traces de son père et est orthopédiste à la Clinique Saint-Pierre à Ottignies.
Les centres d’intérêt du Docteur Clairbois sont essentiellement le: tennis, la voile, le vélo, le ski et les voyages.
Nous souhaitons au Docteur Jacques Clairbois et à son épouse santé et bonheur durant de longues années.
Intervention du Docteur Jacques Clairbois
Je suis particulièrement touché par le drame des moines assassinés à Tibhirine en Algérie justement à l’endroit de mon stage en 1967.
Jean-Claude DE MYTTENAERE
Diplômé en 1968 de l’Université catholique de Louvain, le docteur Jean-Claude De Myttenaere se spécialise en cancérologie, radiothérapie et chimiothérapie aux Cliniques universitaires de Louvain dans l’Institut du Cancer auprès du professeur Joseph Maisin.
Il s’oriente vers la radiologie de 1971 à 1975
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auprès du Docteur Jean Claessens, chef de service du département de radiologie de la Clinique des Deux Alice à Uccle et des Docteurs Alain De Cock et Bernard Conet. Il complète sa formation radiologique par un stage en artériographie à l’Université deStrasbourg. En 1976, il crée un cabinet de radiologie à Boistfort.
Il est marié à Michèle Taton qui, en 1968, déjà diplômée universitaire en éducation physique et kinésithérapie, a repris des études de médecine à l’UCL et s’est spécialisée en dentisterie. En 1976, elle ouvre conjointement avec son époux un cabinet de dentisterie à Boistfort.
Il nous rappelle que son voyage de noces effectué en 2 CV l’a conduit en 1971 de Bruxelles à Abidjan sur le littoral atlantique sud de la Côte d’Ivoire.
Nous souhaitons au Docteur Jean-Claude De Myttenaere et à son épouse santé et bonheur durant de longues années.
Geoffroy de GRANGE de SURGERES
Diplômé de l’UCL en 1968, non sans avoir bricolé, comme il le précise, dans le laboratoire des Professeurs Xavier. Aubert et Jean Marie Gillis, le docteur Geoffroy de Granges de Surgères, très aguerri aux multiples sports durant ses études, « accroc » impénitent au sporkot, s’est assagi plus tard sans jamais les oublier. Il passe près de 2 ans à la Clinique Saint-Michel, essentiellement aux urgences, pour bétonner ses notions en médecine interne.
Il découvre ensuite l’aspect passionnant de l’ORL à Bruxelles lors des réunions mensuelles à la Bibliothèque de Paul Hennebert, pilier de la société savante d’ORL, et approfondit la discipline en Europe (école de Lille, Bordeaux, Nimègue, Barcelone et de Londres) et plus tard à Los Angeles pour l’otochirurgie.
Très vite aux commandes du Service ORL de la Clinique Saint-Michel, il nous dit y avoir été surpris des réactions parfois hostiles, devant son appartenance à une vieille famille, jugée trop française, au parfum de « vieux château » pour les narines sectaires ou communautaires des administrateurs la Clinique Saint-Michel, Ces quelques difficultés rencontrées en lien à de vieilles origines (Hélène de Surgères n’a-t-elle pas déjà été chantée par Pierre Ronsard dans ses Sonnets pour Hélène ?) il tenait, pour la première fois, à ce qu’elles soient exprimées.
Il participa à l’aventure enthousiasmante de la fondation du centre Médicis, dont, en véritable ogre nocturne en énergie et créativité, il assure, pendant vingt-cinq ans, le secrétariat du Comité d’Administration. Il trouve aussi son bonheur dans ses vingt années d’engagement au Fonds des Maladies Professionnelles.
Il entame, après 65 ans, une formation de directeur de maison de repos dans l’espoir de partager une activité avec certains de ses enfants qu’il n’a pas vu grandir. A 70 ans, il retourne à ses premières amours : ici comme médecin accompagnateur dans les urgences ambulancières.
Parmi ses centres d’intérêt il y a essentiellement la navigation fluviale, laquelle lui valut une stupide mauvaise chute sur un ponton glissant qui, fin 2015, entraîna un arrêt inopiné de sa vie médicale. Il débute maintenant sa troisième année en brocantes et antiquités.
Nous félicitons chaleureusement le Docteur Geoffroy de Granges de Surgères pour cette belle carrière et lui souhaitons santé et bonheur durant de longues années.
Intervention de Mme Marie-Joël de Granges de Surgères
Hélène de Surgères dont la beauté a été chantée par Ronsard n’était en réalité pas très jolie et l’amour de Ronsard était commandé par Catherine de Médicis. Celle-ci était lasse de voir la triste figure de sa dame d’honneur pleurant la perte de son fiancé. Mais le poète s’est pris au jeu et il finit par tomber amoureux de la prude Hélène qui s’est toujours refusée à ses avances, se retranchant derrière sa Vertu !
C’est ainsi que nous avons aujourd’hui le célèbre poème « Quand vous serez bien vieille au soir à la chandelle … » qui sent plutôt l’aigreur de l’amoureux éconduit que l’élan du prétendant enflammé.
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Dominique DE NAYER
Médecin généraliste diplômée de l’Université catholique de Louvain en 1968, cinquième enfant d’une famille de neuf enfants, dont sept médecins, épouse du professeur Paul J. Van Cangh, la docteur Dominique De Nayer nous remercie vivement d’avoir été invitée à l’occasion de ses 50 ans de diplôme mais regrette, vu la santé des plus précaires de son époux, de ne pouvoir être des nôtres ce dimanche.
Michel SMIDTS
Le Docteur Michel Smidts, diplômé de l’Université de Louvain en 1968, spécialisé en neu- ropsychiatre et ancien secrétaire et trésorier du Club Médical de Bruxelles a été empêché pour raison de santé.
Luc DE WILDE
Mon Cher Luc,
Gantois d’origine tu as tout naturellement été diplômé médecin à la RUG en 1968 avec distinction, ce qui te va bien.
Très tôt tu manifestes ton intérêt pour le domaine de la santé publique et tu as donc obtenu à l’ULB une licence spéciale en santé publique toujours avec distinction. Ta thèse était « Une enquête sur la consommation des soins de santé en Belgique ».
Homme d’ouverture tu choisis une troisième université, la VUB, pour obtenir cette fois une licence en sciences dentaires suivie d’une spécialisation en stomatologie.
Tes études dans le domaine de la santé publique t’ont amené à participer à des formations et des stages multiples. Par exemple en 1964 au Mexique et en 1969 ton passage aux Nations Unies à Genève.
Tes activités professionnelles ont été multi- ples : médicales, sociales, administratives, scientifiques. Je résume :
- 1969 : Médecin-fonctionnaire attaché au Secrétariat Général chargé du développement du Planning et du « Budgetting system » à la Santé publique.
- 1974 : Responsable médical du Conseil Supérieur de la Santé publique.
- 2003 : Médecin au Centre de Crises ayant géré le SARS, la Canicule, la grippe aviaire, …
- Tu as été chargé du Conseil de la Génétique Humaine ainsi que de la Commission Transplantation d’Organes.Et tout cela en plus d’une activité mi-temps, en dentisterie et en stomatologie.Concerné par la chose publique, par la santé de tes patients, tu as contribué aussi à l’avenir de la médecine : marié à Dominique Lhonneux, tu es le père de trois filles dont deux sont médecins.Mon cher Luc, nous te félicitons pour ta belle carrière au service de tes patients et de la santé publique et te souhaitons, entouré de ton épouse Dominique, une vie longue et heureuse poursuivant la pratique de tes hobbies : le jardinage, l’entretien de maisons, le sport (ski, marche, vélo), la gastronomie et plus encore.
Jean RAVESCHOT
Le docteur Raveschot est né en 1942 à Saint Nicolas, fils et petit-fils de médecin. Son grand-père a fait la Grande guerre au front dans l’unité médicale. Ses gênes l’ont donc tout naturellement menés à la médecine : il est promu médecin à la KUL, en 1968.
Il obtient un diplôme de Spécialiste en Pédiatrie après une formation à Lierre de 1968 à 1970 et ensuite à la KUL de 1970 à 1973.
Il était parmi les premiers assistants néerlandophones après le « splitsing » à Louvain en 1970 et a gardé de très bons souvenirs de ses contacts louvanistes tant du côté francophone que du côté néerlandophone.
Mon cher Jean, je t’ai connu et apprécié à la clinique Saint-Jean où tu exerces la Pédiatrie de 1975 à 1990 ; en même temps tu assumais une consultation en privé à Koekelberg.
Marié en 1968 avec Annick de Fays, vous êtes riches d’une grande famille, trois filles et 12 petits-enfants.
Grand passionné de sport, tu as joué toute ta jeunesse, à un bon niveau, au football à Duffel ; tu as aussi été sélectionné plusieurs fois dans l’équipe nationale universitaire. Le tennis a également tenu une grande place dans ta vie. Tu as organisé à plusieurs reprises le championnat belge de tennis des médecins et paramédicaux. Actuellement tu es un fan de vélo, principalement à la côte belge.
Past président du Rotary de Gaasbeek, tu as été pendant une quinzaine d’années président de l’Association Nationale d’Aide aux Handicapés (ANAH), asbl émanant du Rotary.
Pédiatre reconnu surtout dans la partie Nord de Bruxelles, homme de famille, grand sportif, tu as été pédiatre de nos enfants..
Comme tu as décidé de mettre un terme à tes activités médicales, nous te souhaitons une retraite longue et heureuse.
Suzanne CHRISTIAENS
Chère Suzanne,
Née à Nederbrakel, tu y fais tes études primaires en néerlandais poursuivant tes humanités en français, à Bruxelles.
Durant les études de médecine menées à l’UCL, tu rencontres un certain Wladyslaw Lokietek, te maries avec lui en 1967 et ensemble vous partez pour l’année de stage au Canada à Winnipeg.
Diplômée en 1968 tu commences ta formation de gynécologie à l’UCL Leuven pendant trois ans, et pendant deux ans aux Etats-Unis, une année à la Columbia University à New York et une année à Wilmington dans le Delaware accompagnant à chaque fois ton mari.
Revenue en Belgique en 1973 tu as exercé à Sainte-Élisabeth à Uccle pendant trente-neuf ans, ensuite pendant neuf ans à Saint-Pierre à Ottignies. En même temps tu assurais une consultation privée au domicile et à Louvain-la-Neuve.
Tu es partie à la retraite il y a maintenant cinq ans au grand bonheur de tes quatre enfants et surtout de tes huit petits-enfants.
Wladyslaw LOKIETEK
Pour ne pas faire de différence à l’applaudimètre, je continuerai immédiatement avec le Professeur Wladyslaw Lokietek qui vient de briller à la présidence du club médical.
Il m’a un peu informé de sa jeunesse mais nous savons qu’il a des racines polonaises dont il est fier.
Ses études universitaires de médecine on été menées à l’UCL où il est diplômé spécialiste en chirurgie orthopédique en 1972, après une année de formation à la Columbia University à New York.
Reconnu chirurgien orthopédique, il est parti un an et demi à Wilmington aux Etats-Unis pour se spécialiser dans le traitement des scolioses.
Expert reconnu dans ce domaine, ton parcours est impressionnant et je n’en citerai que quelques passages. Tu débutes ta carrière à l’UCL en 1973 pour aboutir à un titre de Professeur Agrégé de l’enseignement universitaire.
Parmi toutes tes fonctions et adhésions à des sociétés scientifiques belges et internationales relevons :
- Membre fondateur de l’association belge d’orthopédie pédiatrique
- Impliqué dans la formation orthopédique en Pologne
- Membre actif du GES (groupe d’étude de la scoliose en France)
- Création d’une association belgo-polonaise Cracovie-UCL qui a permis a plus de 100 jeunes polonais de se former en BelgiqueFélicitations, longue et heureuse vie au couple Lokietek reconverti à l’agriculture et au jardinage dans leur propriété en Flandre, entourés de leurs quatre enfants et huit petits-enfants, ainsi qu’en Pologne où leur fils a construit une maison de vacances dans les montagnes, leur havre de paix en pleine nature, parfois traversé par le son euphorique sorti de la trompette que Wladyslaw a reprise en main.
Chers Confrères, Chers Consœurs, Chers Amis du Club Médical
Comme à beaucoup de mes collègues il m’est donné de fêter cette année, le jubilaire de la 131e promotion UCL soit cinquante ans de promotion des soixante-huitards et en même temps cinquante ans de scission de l’UCL.
Une nouvelle vie de relation s’est installée comme un peu pour chacun. Et voila qu’est survenue une présidence du Club Médical de Bruxelles, non
prévue dans mes projets personnels, presque non désirée… mais suscitée par nos précédentes prési- dentes et notre secrétaire au cours d’un voyage en Indes… je recommande d’ailleurs ces excursions comme le meilleur moyen de se découvrir, de s’intégrer dans un groupe.
Avec la fin d’une présidence quelques réflexions. Est-ce vraiment la pire des choses ? Quel bilan pour soi ? et pour le groupe ?
Une première constatation : des structures comme le Club Médical de Bruxelles sont une véritable « perle » qu’il est donné à chacun de faire briller au nom d’une bonne volonté d’un bon vouloir. Ce sont des structures qui permettent des relations sans plus aucune rivalité qu’on aurait pu connaître dans une vie antérieure. Ici chacun apporte ce qu’il veut, ce qu’il peut de façon à pouvoir le partager et non pour se mettre en évidence et loin d’un sentiment de domination.
De surcroît ce genre de structure permet un partage du savoir, un savoir que chacun s’est acquis à des degrés divers et qui fait partie de la connaissance universelle. Permettre de partager nos vues sur des sujets comme Bruxelles, nos maisons, l’avenir de l’Europe…. bref toutes ces connaissances qui sont à notre portée et qui attendent des passeurs d’idées. Cette présidence, j’en suis le témoin, peut être exercée sans jamais avoir rempli d’autre rôle et sans aucune préparation spéciale et j’encourage donc toute candidature à ce niveau.
On est également poussé à cette présidence avec le sentiment d’une certaine dette envers des anciens, des collègues, des amis de cours et de parcours à qui l’on donne l’occasion de dévoiler leurs propres talents souvent insoupçonnés. Moi qui étais surtout habitué à des conférenciers étrangers j’ai invité des conférenciers de chez nous, de cette petite Belgique qui foisonne de tant de compétences vie.
Y a-t-il un défi ? Le seul « challenge » est de vouloir se rendre utile. Nous devenons un peu les intermédiaires pour des gens ou des groupes et nous facilitons l’expression de messages bien concrets et vivants non des « concoctions intellectuelles » ou des « élucubrations égoïstes » ! Et je pense que ceci aura été un des axes de cette présidence.
Et je me dois donc de remercier les présidentes Micheline, Nadine et notre secrétaire Alain d’avoir suscité cette initiative qui a permis cette réalisation.
Faudra-t-il faire un nouvel appel à des candidatures pour une vice-présidence avec des slogans tel celui de Boris Vian : Monsieur le Président, il faut que je vous dise, ma décision est prise, je serai vice-président ! ou « Vaincre son isolement, c’est vouloir devenir président ! » etc.
De toute façon une suite exceptionnelle est prévue avec la présidence de Pierre Lambrechts. Il innove un mandat et un programme déjà rempli avec un grand charisme sachant que Nadine son épouse vient à peine de terminer un mandat présidentiel. On ne peut donc que les remercier et le féliciter.
Fin de mission. Je lui passe donc le relais, mission accomplie.
Prof. Wladyslaw Lokietek, agrégé.